Qui sommes nous? | Inspe2020

Notre groupe 2020

Voilà maintenant quelques semaines que nous nous sommes rencontrés, tous les 54. En ce mois de novembre 2019, nous nous sommes retrouvés, curieux de nous connaître.

Venant d'horizons différents, empreints de cultures diverses, motivés par de multiples projets, nous décidons ce jour-là de vivre ensemble une aventure édifiante et épanouissante.

Nos espérances sont variées, mais nous sommes tous mus par une curiosité positive, avides d'exploiter les circonstances quotidiennes pour découvrir d'autres richesses culturelles, pour valoriser les cultures différentes et tordre le cou aux clichés.

Nous sommes tous empreints de doutes et de craintes vis-à-vis d'un voyage interculturel dans un pays "étranger". C'est alors que de petites cartes postales parcourent le temps, provenant des voyageurs des années passées

"Surtout si tu as un doute, calme le et ose cette aventure"

Groupe 1

Groupe 5

Groupe 2

Groupe 3

Groupe 4

Nos belles rencontres

Vendredi 21 février 2020

Qui avons-nous rencontré ? Qu’est-ce que je retiens de l’autre dans la rencontre ?

Rencontre avec Aref notre guide :

Homme aux 250 sourires qui nous introduit à la culture et à l’histoire de ce pays. Merci Aref !

250 sourires, sauf là !

Rencontre avec les pierres du site nabatéen :

Nous initions notre périple par le désert et les pierres…, là où tout a commencé…

Le paysage désertique est sédimenté. Les Hommes ont créé des routes à travers ces paysages arides par besoin (route des épices, des encens, du commerce…). Ces routes créent des échanges, du brassage culturel et rapprochent les gens.

Entre les pierres, rencontre avec le tout autre, le différent :

Dans le désert, il n’ y a pas la 5G, ni la 4G, mais le GKO (gecko), et bientôt Jéricho

Antoine, notre collègue sismologue, face aux failles de la roche nous a infailliblement et avec beaucoup de pédagogie introduit à la teutonique des plaques (oups tectonique !) de la région.

Rencontre avec un jeune bédouin de 23 ans :

Rencontre en anglais avec le jeune Bédouin : « You’re talking to me ? »

Il nous a parlé de leurs coutumes et de leurs traditions.
Comment concilier tradition et modernité ? Comment garder sa culture d’origine, que transmettre à nos enfants ?
Ils restent nomades dans leur cœur et leur âme malgré les incitations à la sédentarisation.

( Nous pouvons faire un parallèle avec le mythe de Caïn et Abel. Caïn cultivait les champs et est sédentaire. Abel s’occupe des animaux et est nomade. Cain tue Abel. La 1ere rivalité fratricide dans la Bible est entre le nomade et le sédentaire. Ce mythe nous invite à y réfléchir…)

Rencontre avec les dromadaires :

Promenade « drolmardesque » l’espace d’un quart d’heure.

Devinette : Qu'est-ce qui transporte 54 touristes dans la joie et la bonne humeur?

Réponse: un car à vannes

(caravane)

Allez ! On vous laisse avec notre nouveau tube « Pour une bédouine avec toi ! »

Shabbat Shalom !

Dimanche 23 février 2020

A Nazareth, nous avons eu l’honneur de faire deux rencontres improvisées. Une soeur franciscaine qui nous a parlé de fouilles archéologiques mettant à jour le tombeau du "Juste".

Ensuite nous avons eu la chance de rencontrer une habitante de la ville, avec laquelle nous avons pu avoir un échange enrichissant sur l’histoire du territoire Israélo-Palestinien.

Mercredi 26 février 2020

Rencontre avec Jeannette :

Depuis sa naissance, Jeannette se sent Israélienne. A l’âge de 10 ans, en France, elle se fait traiter de « sale juive » Ce sera le déclic pour sa décision de vivre en Israël. Elle fera son Alya en 1998 à l’âge de 48 ans.

Pour elle, religion et terre sont indissociables ; Israël est la terre de ses ancêtres et c’est Dieu qui la leur a donnée.

Dans sa famille, il y a différentes branches (courants) du judaïsme, elle a même un gendre « Black & white ». Cela ne crée pas de problème. Elle et ses proches sont assez pragmatiques. Il y a des synagogues qu’elle préfère, mais s’il pleut, elle peut aller dans la plus proche ! C’est l’occasion pour elle de discuter avec ses copines.

Elle pense qu’en Israël, il y a de la place pour tout le monde : l’ensemble des Juifs du monde et le Arabes israéliens. La cohabitation n’est pas problématique. En parallèle, elle pense que si on est religieux, on veut plus de religion ; on met donc les enfants dans une école juive.

Concernant l’hypothèse de 2 Etats sur la Terre Sainte, Jeannette est d’accord avec le principe. La question du partage de Jérusalem est plus épineuse. Elle n’est pas d’accord, mais si cette solution pouvait amener la paix…

Rencontre avec Joseph :

Joseph rémois qui a fait ses études à Strasbourg a fait son stage de fin d’études à Jérusalem ; Il a alors décidé de faire son Alya pour être en cohérence avec la religion. Pour lui aussi, religion et terre sont liées. Il fait 3 prières par jour, prières qui mentionnent toujours la montée à Jérusalem Il a parlé brièvement des différents courants dans le judaïsme et de ses pratiques quotidiennes.

Joseph et Jérémy

Rencontre avec Marie et Guillaume :

Ce couple de jeunes bretons travaille à Bethléem au sein de la crèche fondée par les soeurs de St Vincent de Paul. Ils sont arrivés en Palestine dans le cadre d'un Service de Volontariat Solidarité Internationale dont ils ont fait une superbe promotion auprès de nos jeunes collègues.

Vendredi 28 février

Aujourd'hui, nous sommes allés à Hébron. Avant de visiter la ville, nous avons rencontré deux membres de l'association d'échanges culturels Hébron France, Zakia et Rami. Ils nous ont présenté les objectifs et actions menés par l'association :

Promouvoir le tourisme dans la ville, malgré le climat conflictuel.
Proposer un soutien scolaire, pour les jeunes défavorisés, couvrant différentes matières (français, la musique, etc).
Accueillir gratuitement des enfants pour des activités extra scolaires.
Proposer un accompagnement, par une assistante sociale, pour les mamans et les enfants dans le besoin.